Un sommet ministériel aura lieu à Montpellier les 6 et 7 mars 2022

Au printemps prochain, la ville et la métropole de Montpellier accueilleront le sommet ministériel sur le développement, dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne. Le 6 et 7 mars 2022, tous les ministres européens des Affaires étrangères et du Développement seront présents.

Emmanuel Macron et Michaël Delafosse à Montpellier, lors d'une visite présidentielle en avril 2021.
Emmanuel Macron et Michaël Delafosse à Montpellier, lors d’une visite présidentielle en avril 2021. • © Le Midi Libre /Jean-Michel Mart / Maxppp

C’est un sommet politique de premier plan. Le 6 et 7 mars prochains, les ministres des Affaires étrangères et du Développement des 27 pays membres de l’Union européenne se réuniront à Montpellier. Cet événement s’inscrit dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne, qui prendra effet le 1er janvier 2022.

Un coup médiatique pour « Montpellier back on the map »

Ce sommet est un coup de projecteur unique pour la capitale du Languedoc, c’est « Une chance pour notre territoire qui va rayonner simultanément dans toute l’Europe grâce à cette présence de décideurs politiques de haut rang« , avance la mairie de Montpellier.
C’est au sein du musée Fabre que les sessions de travail des ministres européens seront organisées. Josep Borrell Fontelles, Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, sera également présent.

L’organisation de ce sommet de Montpellier est une nouvelle réussite de notre stratégie  »Montpellier back on the map ». La 7ème ville de France retrouve, enfin, son rang de grande métropole incontournable pour ce type d’événements.

Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole.

Ce nouvel événement international intervient quelques mois après le Nouveau Sommet Afrique France, le 8 octobre dernier, et ses 3.000 congressistes venus de tout le continent africain. Sans compter la présence d’Emmanuel Macron.

Plusieurs sommets sectoriels de ce type auront lieu tout au long de la présidence française de l’Union Européenne, abrégée en « PFUE ». A chaque cabinet ministériel de déterminer où l’organiser.
Selon Le Parisien, les ministres auraient privilégié leur fief : la santé à Grenoble, chez Olivier Véran ; l’environnement à Amiens, chez Barbara Pompili ; la Justice à Lille, pour Éric Dupond-Moretti, qui y a exercé comme avocat. « Tourisme à Dijon, Développement à Montpellier. Deux villes dirigées par les maires PS François Rebsamen et Michaël Delafosse, réputés « Macron compatibles » », affirme le quotidien, bien que Michaël Delafosse soit l’un des porte-parole de la candidature d’Anne Hidalgo à la Présidentielle.

La « PFUE », une situation rare

Après la Slovénie, Paris exercera donc la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne pendant six mois. Ce rôle est devenu de plus en plus important, à mesure que l’Union Européenne s’élargissait. En effet, alors que la France présidait l’institution tous les deux ans et demi dans les années 1960, elle doit désormais patienter 13 ans entre chaque prise de fonction, le temps de laisser les 26 autres Etats membres se charger de cette tâche. La rareté de l’exercice l’a donc rendu plus marquant pour chacun des pays.

Chaque ministre français assurera cette fonction au sein du groupe de travail dont il est membre. Si les missions de la France relèvent avant tout d’un rôle de médiateur et de recherche du compromis, la présidence tournante est également l’occasion de mettre à l’agenda européen certaines de ses priorités. Emmanuel Macron les présentera devant le Parlement européen à Strasbourg, lors de la session plénière de janvier.

En raison des élections en France en mai, il est possible qu’un autre président doive relayer Emmanuel Macron aux fonctions de la PFUE, et en assume le bilan devant le Parlement européen en juin 2022.