Exposition Van Dongen : Deauville me va comme un gant, à la Cour des Expositions des Franciscaines du 2 juillet au 25 septembre


Dans la Cour des Expositions des Franciscaines, un hommage est rendu à celui que Deauville aimait appeler « Le Roi des Planches ».

Soixante oeuvres accompagnées de nombreux documents attestent du regard incomparable et terriblement affûté porté par le peintre sur la société française des Années folles aux années 60 et sur la vie Deauvillaise en particulier. L’exposition apporte en outre un éclairage inédit sur l’évolution de l’oeuvre de l’artiste à partir de 1913.

C’est vraisemblablement en 1903 que Van Dongen voyage pour la première fois en Normandie.
Dans la foulée de son succès au Salon d’automne de 1905 qui consacre un nouveau mouvement pictural, le fauvisme, dont il est reconnu comme une des figures majeures, Van Dongen est repéré par certains collectionneurs havrais du Cercle de l’Art moderne, parmi lesquels Pieter van der Velde.

Il retrouve sur la « Côte fleurie », la lumière, les éléments naturels, les ciels parfois bas sur un horizon incertain, qui sont autant de souvenirs ataviques de sa Hollande natale.

À partir de 1913, une année charnière pour lui, Van Dongen prend ses « quartiers d’étés » à Deauville chaque année, tel un rituel immuable, à l’hôtel Le Normandy, fréquentant un monde où se mêlent puissants de ce monde et célébrités : Mistinguett, Lucien Guitry, Suzy Solidor ou encore le caricaturiste Sem, mais aussi Berry Wall, Aga Khan, …
Durant 50 ans, il ne cessera de revenir à Deauville où il exécute une série de toiles estampillées deauvillaises. 

L’exposition se décompose en plusieurs parties dans la Cour des Exposition : La Normandie, Deauville avec sa plage et les bains de mer, le cheval, l’Orient, le monde du spectacle, la garçonne ou femme libérée, les grands portraits.  … et montrent comment l’artiste retrouve dans l’atmosphère de la cité balnéaire, ses sujets picturaux favoris emblématiques des années folles. 

Témoin privilégié de la société de son époque, Van Dongen pimente ses œuvres d’un esprit narquois, désinvolte, ironique.

Les œuvres originales de l’artiste réunies pour cette exposition inédite sont enrichies d’un important matériel  iconographique : photographies, caricatures, ouvrages et publications illustrées.

Autour de l'exposition 

Conférences, lectures, ateliers pour les enfants de 7 à 10 ans et un temps fort "Le Bal Blanc Van Dongen", réplique festive et unique du Gala Blanc organisé en 1932 par le peintre.

Vernissage le samedi 2 juillet de 11h à 13h.

Visites libres du mardi au dimanche, de 10h30 à 18h30. Visites commentées les vendredis et samedis de 16h à 17h.