Montpellier est candidate pour devenir capitale européenne de la culture en 2028
La ville de Montpellier et les territoires qui l’entourent, de Sète à Agde en passant par les premiers contreforts des Cévennes, ont lancé jeudi leur candidature pour être capitale européenne de la Culture en 2028.
« Si c’est Montpellier qui dépose sa candidature, c’est tout un archipel de territoires qui allient leurs forces », selon maire socialiste de la ville, Michaël Delafosse, devant plusieurs centaines d’acteurs culturels, politiques et associatifs réunis à l’Opéra Comédie, emblématique salle de théâtre à l’italienne de ville.
Ville en forte croissance, peuplée de 300 000 habitants, dont de nombreux étudiants, au cœur d’une agglomération de près de 450 000 personnes, Montpellier a pour atouts une architecture alliant joyaux médiévaux et bâtiments ultra-modernes, des festivals de renommée internationale, notamment dans le domaine de la danse contemporaine, et des musées de premier plan comme le Musée Fabre (peinture) et le MO.CO. (Montpellier Contemporain).
Réponse en 2024
La vigne, omniprésente, la faculté de médecine, qui remonte au début du XIIIe siècle, et la présence d’industrie créative, comme le studio de jeux vidéo Ubisoft, et les grands paysages autour du Pic-Saint-Loup créent un ensemble multifacettes qui « fait le lien entre ville et nature », estime Michaël Delafosse.
Montpellier rejoint les autres prétendantes que sont Saint-Denis, Reims, Clermont-Ferrand, Bourges, Amiens, Rouen et Nice, sur les rangs pour être capitale européenne de la culture comme Marseille en 2013 et Lille en 2004. Les dossiers de pré-candidature doivent être remis avant le 1er décembre 2022. Une première liste de quatre villes candidates sera sélectionnée au premier semestre 2023 et la ville choisie sera désignée en 2024.